La trahison des philosophes et des artistes
La trahison des hommes de foi
La trahison des hommes politiques
Des armements « modernes »
De la théorie à la pratique
La volonté de puissance de l'Etat
Le pire exemple qui soit
La bombe chinoise et nous
Un Français, un seul : Gilbert Nicolas
Répondre à l'appel du député Francis Sanford
En compagnie de J.J.S.S.
Périple dans le Pacifique
Avec Peace Media, en Nouvelle- Zélande
Nos vacances manquées aux Iles Cook
La découverte de l'Arwen
Au milieu de la tempête
Immobiles, au milieu de l'Océan
La jonction avec le FRI
Une véritable communauté
L'arraisonnement du FRI
Comme un étudiant de la Sorbonne
Nuit blanche à Mururoa
Des hommes irresponsables
Dans la prison militaire de Hao
Dialogue au sujet de notre liberté
Jacques de Bollardière libéré
Mentir par omission
Les traditionnels colliers de fleurs
« Avec la France, c'est fini »
Les retombées radio-actives
« Vive Tahiti libre »
Une grève de la faim de 22 jours
« Indésirables »
L'arraisonnement du « Greenpeace III »
Obliger le gouvernement à une confrontation
Créer un débat public
L'évêque indispose l'amiral
M. le cardinal s'interpose
La caution de Rome
L'évêque d'Orléans n'est pas seul
Les égarements du R.P. Bruckberger
Mettre le gouvernement hors-la-loi
La Convention de Genève de 1958
Un général à la retraite
M. le Ministre nie les faits
L'argent des Français
Il nous faut passer du débat au combat
Désavouer l'Etat sur l'heure
Jean-Marie MULLER, ancien professeur de philosophie, a abandonné l'enseignement pour se consacrer à des travaux de recherche sur la non-violence, ainsi qu'à sa mise en œuvre à la fols au niveau de l'information, de la formation et de l'action. Il assure cette tâche en liaison avec la Communauté de Recherche et d'Action Non-Violente d'Orléans dont il est l'un des responsables.
Son nom est apparu publiquement pour la première fois en janvier 1969, lors de son procès à Orléans où il devait comparaître avec deux autres Orléanais. Alors qu'ils étaient tous trois officiers de réserve, ils étaient jugés pour avoir renvoyé leur livret militaire au ministre de la Défense Nationale. Ils voulaient ainsi affirmer qu'ils refusaient de recourir à la violence et qu'ils entendaient assumer leurs responsabilités civiques par les moyens de la non-violence active. Ils étaient alors condamnés à trois mois de prison avec sursis, mille francs d'amende et cinq ans de privation des droits civiques.
En juin 1970, il entreprenait avec Jean Desbois une grève de la faim de deux semaines pour protester contre la vente de seize « Mirage » au gouvernement brésilien. Cette action eut un grand retentissement dans l'opinion publique et reçut le soutien de nombreux mouvements et de nombreuses personnalités.
Jean-Marie MULLER a publié deux livres aux Editions Fayard. Dans son premier ouvrage, « L'Evangile de la Non-Violence », il souligne les insuffisances et les contradictions de la théologie de la violence légitime et de la guerre juste, et il présente la non-violence comme l'une des exigences essentielles du christianisme. Dans son second livre, « Stratégie de l'action non-violente », il développe les principes de l'action non-violente et présente les moyens tactiques qui permettent d'atteindre une réelle efficacité politique. Il a également publié une plaquette de 32 pages intitulée : « Signification de la non-violence » (à commander à la Communauté NonViolente, 50, rue d'Illiers; 45000 Orléans).
En 1972, il fait un séjour prolongé aux Etats-Unis où il rencontre de nombreux responsables des mouvements non-violents de ce pays. Il prépare actuellement, en collaboration avec Jean Kalman, un livre sur l'action de César Chavez, le leader non-violent des travailleurs agricoles aux Etats-Unis